Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd, a appelé les initiateurs du mouvement GenZ212 à engager le dialogue avec les autorités. Il regrette cependant l’absence d’interlocuteurs identifiés capables de porter les revendications sociales, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation.
«Je cherche à établir le dialogue mais je ne trouve pas d’interlocuteur. Je suis prêt à discuter de tous les sujets qui concernent la jeunesse», a déclaré le ministre sur Médi1TV. Pour l’instant, a-t-il relevé, le mouvement s’exprime uniquement via des messages anonymes publiés sur les réseaux sociaux, ce qui complique la mise en place d’un échange structuré.
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Bensaïd a réaffirmé la volonté du gouvernement d’ouvrir rapidement un dialogue «sérieux et concret» avec les jeunes de GenZ212, en fixant des priorités et un calendrier clair. Un processus qui, selon lui, doit se dérouler dans un esprit de responsabilité et de respect des principes démocratiques.
Ces déclarations interviennent alors que plusieurs voix s’élèvent pour défendre «le droit légitime de manifester pacifiquement», tout en condamnant les débordements violents. Le ministre de l’Intérieur a rappelé, de son côté, que «70 % des actes de vandalisme commis ces derniers jours dans plusieurs villes marocaines sont le fait d’adolescents», soulignant les défis liés à ces mobilisations.




