Les relations entre Maroc et l’Union européenne (UE) reviennent au-devant de l’actualité. Et pour cause ? Un accord a été conclu le 7 juin à Bruxelles entre les deux parties sur la mobilité et la migration. Pour l’Economiste daté de ce 11 juin, "cet accord a un double objectif. D'une part, mieux gérer la circulation des personnes pour des séjours de courte durée (…). D'autre part, renforcer la coopération en matière de migrations et de développement".
Ledit accord prévoit un vaste volet de communication. Ainsi " les citoyens marocains seront informés sur les possibilités d’immigration légale dans les pays de l'Union européenne y compris les conditions d’admission", relève le quotidien économique. Au menu également, un appui aux ressortissants marocains séjournant légalement dans l'UE en matière d'intégration.
Promotion du développement socio-économique
Le développement socio-économique notamment la promotion de l’investissement y compris des marocains résidant les pays de l’UE est au cœur du dispositif. En parlant de développement, Les Eco, dans son édition de ce mardi, atteste à sa Une que "le Maroc profitera enfin de l’accord de libre échange conclu avec l’Union européenne". Le quotidien économique cite une étude réalisée par l’UE sur les impacts de l’Aleca (Accord de libre échange complet et approfondi). Selon cette étude, tous les indicateurs économiques du Maroc devraient enregistrer un changement positif. Dans ce registre, Les Eco précise que sur le long terme, "l’Aleca permettra une augmentation de 15% des exportations marocaines".
C’est dire qu’aujourd’hui le Maroc et l’UE veulent donner un nouvel élan à leur coopération dans tous les domaines. Le royaume est le premier pays du pourtour méditerranéen à signer un accord sur la mobilité avec l’Union. Ce partenariat ouvre de nouvelles perspectives pour les deux parties particulièrement en matière d’intégration économique. Le processus de réformes entamé par le royaume depuis une dizaine d’années commence à donner ses fruits. Ce n'est pas un hasard si le Maroc est aujourd'hui l’un des partenaires privilégiés de l’UE.
