La session consacrée à l’examen et l’approbation de l’ultime compte administratif au titre de l’exercice 2014 du conseil de la ville de Casablanca n’a pas eu lieu. Elle n’a même pas été ouverte. Le vendredi, le maire Mohamed Sajid s’est retrouvé sans majorité. Le quorum n’a pas été atteint pour pouvoir ouvrir la session comme le stipulent les dispositions de la charte communale. Sur les 147 membres que compte le conseil de la ville, il n’y avait sur les lieux qu’une trentaine d’élus alors que le quorum en exige 174. C’est dire si la majorité ayant porté le maire aux commandes de la commune urbaine de Casablanca s’est effritée.
L’approche des prochaines échéances électorales prévues du 4 septembre au 2 octobre 2015 y est pour beaucoup. Des informations concordantes font savoir que des groupes d’élus ne veulent pas s’afficher avec le maire en cette période et assumer par ailleurs la responsabilité de la gestion de la mairie que plusieurs Casablancais pointent du doigt. En plus de l’absence du quorum, les documents concernant les dépenses de la ville ne sont pas encore examinés et validés au niveau des commissions compétentes. C’est dire que le conseil de la ville de Casablanca sera pratiquement la dernière instance élue à l’échelle nationale à pouvoir tenir cette session. Quant à cet ultime compte, tous les indicateurs laissent entendre qu’il sera rejeté.
