L’Union des avocats arabes va défendre les victimes des événements de Gdeim Izik

Abdellatif Bouachrine, Secrétaire général de l'Union des avocats arabes (UAA).

Abdellatif Bouachrine, Secrétaire général de l'Union des avocats arabes (UAA). . Map

Le Secrétaire général de l'Union des avocats arabes (UAA), Abdellatif Bouachrine, a indiqué que l'Union se joindrait au collectif de la défense des victimes des événements tragiques de Gdeim Izik.

Le 29/12/2016 à 16h51

 L'UAA qui regroupe 63 syndicats arabes, va peser de tout son poids dans ce dossier afin de jeter toute la lumière sur ces événements, a dit M. Bouachrine dans une déclaration à la MAP en marge de sa participation à la troisième édition du Congrès du droit au Moyen-Orient (Middle East Law Conference), organisée du 27 au 29 décembre sous le patronage du roi Mohammed VI.

Il a, à cet égard, souligné que les actes de violence et de tortures commis à l'encontre des membres des forces de l’ordre, ayant entraîné la mort avec préméditation et la mutilation de cadavres, et qui constituent une circonstance aggravante dans le code pénal, démontrent "le vrai visage" de ces criminels.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l’UAA a mis l'accent sur le rôle important que doivent jouer les médias pour dévoiler les actes criminels perpétrés par les individus poursuivis dans cette affaire et qui veulent se présenter comme des victimes en vue de gagner la sympathie d'un collectif international de défense, soulignant que les conditions d'un procès équitable sont réunies au Maroc notamment en ce qui a trait aux questions politiques et d'opinion.

A rappeler que la Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel de Salé avait décidé, lundi dernier, de reporter au 23 janvier prochain, l’examen de l’affaire des personnes poursuivies dans le cadre des évènements de Gdeim Izik.

La Cour a décidé de reporter l’examen de cette affaire pour permettre à la défense de préparer sa plaidoirie, la convocation d’un individu impliqué poursuivi en état de liberté et l’examen de la requête liée au droit des familles des victimes de se constituer partie civile.

Les incidents de Gdeim Izik, qui remontent aux mois d’octobre et novembre 2010 lors du démantèlement du camp éponyme, avaient fait 11 morts dans les rangs des forces de l’ordre, dont un élément de la protection civile, ainsi que 70 blessés parmi les forces de l’ordre et 4 parmi les civils. Ils avaient également causé d’énormes dégâts matériels dans les établissements publics et les biens privés.

Le 29/12/2016 à 16h51