Dans son édition de ce mercredi 29 avril, le quotidien Al Akhbar rapporte que les groupes de l'opposition à la Chambre des représentants ont appelé à la tenue d'élections législatives anticipées au cours du mois de septembre ou octobre prochains. Des échéances électorales qu'ils veulent faire coïncider avec les élections collectives, régionales et celles relatives au renouvellement de la Chambre des conseillers. La demande des groupes de l'opposition a été présentée lors de la réunion lundi de la Commission de l'Intérieur consacrée à l'examen de la loi organique sur les collectivités territoriales, ajoute la publication.
Cité par le quotidien, le président du groupe istiqlalien, Noureddine Mediane, a affirmé avoir formulé une demande pour des élections anticipées en septembre prochain, arguant que cette requête est dictée par le souci de tester la popularité des partis politiques sur tous les niveaux. "Il est impensable de tenir des élections relatives aux collectivités, aux régions, aux provinces et préfectures et à la Chambre des conseillers et attendre une année pour organiser les législatives", s'est-il étonné, rappelant que l'ère Abbas Fassi a été marquée par des élections anticipées.
De son côté, le ministre délégué à l'Intérieur, Charki Drais, a appelé les parlementaires à accélérer le rythme d'adoption des lois organiques relatives aux régions, aux collectivités, préfectures et provinces, faisant part de ses craintes quant à la pression mise sur le gouvernement pour faire sortir ces textes de loi. Draiss a présenté un agenda pour la promulgation des lois organiques, tout en appelant la Chambre des représentants à les approuver au maximum avant le 15 mai prochain avant de les soumettre à la Chambre des conseillers pour adoption avant le 15 juin prochain.