C’est à partir de ce mardi 23 février que les discussions du nouvel arsenal législatif réglementant les prochaines élections devraient démarrer à la Commission de l’Intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville, de la Chambre des représentants.
Trois lois organiques encadrant les partis politiques ainsi que les deux chambres parlementaires en plus du code électoral, seront ainsi débattues en commission avant d’être soumises au vote lors d’une session parlementaire extraordinaire, dont la date n’a pas encore été arrêtée.
«Si les deux réunions en commission, prévues mardi et mercredi, permettent de trancher les questions encore en suspens, il est fort probable que la session extraordinaire soit décidée dès le prochain Conseil de gouvernement», nous explique un député.
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Les débats seront néanmoins houleux, sachant que les parlementaires devraient eux-mêmes introduire l’amendement sur le code électoral traitant de la délicate question du «quotient électoral». Les discussions préalables menées sous l’égide du ministère de l’Intérieur n’avaient pas permis d’aboutir à un consensus sur ce point sensible.
Le Parti justice et développement (PJD) est déterminé à ne pas céder sur le maintien du mode de calcul actuel qui tient compte des voix exprimées. D’autres partis eux réclament que ce quotient électoral prenne en compte les bulletins blancs et les bulletins annulés, tandis que d’autres formations réclament un quotient électoral sur la base du nombre total des inscrits sur les listes électorales.
Outre ce point d’achoppement qui promet des joutes parlementaires, les jeunesses partisanes espèrent introduire un autre amendement sur la loi organique relative à la composition de la Chambre des représentants. La fusion de leur liste nationale avec la liste nationale des femmes, avec l’introduction d’une composante régionale, n’arrangent pas les affaires des Chabiba. Celles-ci appellent à conserver une liste dédiée exclusivement aux jeunes, pour garantir leur représentativité.