Le parti de l’Istiqlal (opposition) demande un vote de confiance du Parlement pour que le gouvernement El Othman puisse continuer ses missions.
Selon un communiqué du PI, dont le Comité exécutif s’est réuni le mercredi 3 avril, les «graves développements politiques et sans précédent» nécessitent un vote de confiance du Parlement pour que l’équipe El Othmani continue à diriger le pays et ce en vertu de l’Article 103 de la Constitution de 2011».
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Le parti de Nizar Baraka parle de «grand malentendu» et de «crise législative» en relation avec le blocage que connaît l’examen et l’adoption du projet de loi-cadre sur le la réforme de l’enseignement.
Au Parlement, ce projet de loi-cadre est toujours gelé, à cause de l’attitude ambiguë des élus du PJD.
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En principe, la majorité est parvenue à un consensus pour valider ce projet de loi-cadre, surtout en ce qui concerne l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères.
Sauf que les élus du parti qui mène la majorité gouvernementale sont toujours divisés à ce sujet.
Du coup, le gouvernement El Othmani se retrouve mis en minorité par sa propre majorité.
Selon un spécialiste consulté par nos soins, ce blocage équivaut à un vote de défiance et il serait de ce fait judicieux que le gouvernement demande un nouveau vote de confiance de l’institution législative.