L’ex-chef de la sécurité du président Abdelaziz Bouteflika, Djamel Kehal Mejdoub, se trouve actuellement à l’hôpital d’Aïn Naadja, où il a été évacué hier après s’être vu notifier la décision, hier, de son interdiction de quitter l’Algérie.
Cette décision est intervenue une semaine après que ce haut galonné de l’Armée nationale populaire (ANP) a été entendu par la justice dans l’affaire de «l’incident de Zéralda», à proximité de la résidence médicalisée du président Bouteflika, où des coups de feu ont été échangés entre des généraux rivaux.
Pour rappel, l’ex-chef de la sécurité du président Bouteflika (2005-2015), a été limogé en juillet dernier pour «négligences et manque de performances». Ce limogeage a mis fin à quarante-huit années de service dans l’ANP et dix années au service de la présidence de la république algérienne.
Réagissant à l’interdiction de Djamel Kehal Mejdoub, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, citée par le site "Tout sur l'Algérie", a dénoncé «des dérapages dangereux en cours qui sont très inquiétants pour la stabilité et la pérennité de l’Etat algérien».
En effet, cette interdiction s’inscrit dans le cadre d’une opération de «nettoyage» entreprise par le président Bouteflika depuis juillet dernier au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), couronné par le limogeage dernièrement du patron de ce département, le général-major Mohamed Lamine Mediene, alias «Tewfik».