Des partis communistes et de gauche issus de plusieurs pays et réunis, récemment, au Portugal, ont décidé de retirer leur appui au front séparatiste du Polisario. Selon le communiqué diffusé à l’issue de cette rencontre, les partis en question ont également signé un mémorandum dans lequel ils se disent opposés à toute tentative de division et d'atteinte à l'unité territoriale et nationale des Nations, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 13 septembre.
Dans ce cadre, le PADS, qui a représenté la Maroc dans ce conclave des partis communistes et de gauche issus de plusieurs pays du monde, a pu convaincre les délégations de nombreuses formations politiques de retirer leur appui au Polisario. Les formations politiques de gauche et les partis communistes du monde, affirme le quotidien qui cite un dirigeant présent à cette rencontre, ont pu être mis au fait d’autres réalités et positions relatives à la question du Sahara. Ces partis ont ainsi, par exemple, pu mettre cette question dans le contexte des tentatives des «forces du néocolonialisme» de déstabiliser et d’atomiser certains pays, souligne le journal.
Naturellement, poursuit Assabah qui cite toujours le dirigeant du PADS, certaines parties dont, évidemment, le front Polisario, ont fulminé face à ces développements, surtout après que plusieurs instances de gauche ont ouvertement renié le front séparatiste et rejeté ses thèses.
Ces forces de gauche, naguère traditionnellement acquises au Polisario, envisagent de plus, désormais, la question sous l’angle de l’unité territoriale du Maroc. C’est un grand pas en avant, affirme le journal, étant donné que ces mêmes partis ont également appelé à l’approfondissement du débat à l’échelle de la communauté mondiale de gauche pour, d’abord, reconstruire cette gauche et, ensuite, revoir sa vision sur les «questions d’indépendance et de souveraineté nationale des Etats».
Le journal précise que, parmi les formations politiques ayant paraphé le mémorandum cité plus haut, on trouve les partis communistes italien et péruvien, le parti travailliste brésilien, le Front révolutionnaire pour l’indépendance du Timor oriental et la Jeunesse communiste britannique. Parmi les signataires de ce document, Assabah cite également, entre autres, le Bloc nationaliste galicien (Espagne), le parti communiste belge, le parti travailliste nord-coréen, le parti communiste suisse, le FDLP palestinien et le parti communiste irlandais.