Les mokaddems attendent l'augmentation de salaire promise par Hassad

DR

Revue de presseKiosque360. Une partie des auxiliaires de l'autorité qu'on appelle communément les mokkadems et qu'on qualifie de "yeux" du pouvoir espèrent "une rapide augmentation des salaires" en appelant Mohamed Hassad, le ministre de l'Intérieur, à honorer ses promesses.

Le 15/04/2016 à 02h47

Ce groupe de mokkadems s'est plaint auprès d'Al Masse, dont la livraison de ce vendredi 15 avril qui titrait: "Les yeux de l'Etat (mokkadems) revendiquent une hausse de leurs salaires vu le lourd poids du renseignement" de proximité qu'ils accomplissent.

Se faisant l'avocat de ces mokkadem qui se sont exprimés sous le couvert de l'anonymat, le quotidien arabophone estime que cette catégorie de personnel de l’Intérieur "mérite une hausse de salaire vu la promesse que leur a faite dernièrement le ministre de l'Intérieur" devant le Parlement.

"Leur vœu d'une augmentation de 500 dirhams reste toujours suspendu à la décision du ministère qui tarde à honorer son engagement".

Ces mokkadems, cités par Al Massae, motivent l'augmentation des renumérotions par le fait qu'ils sont de plus en plus sollicités dans le renseignement de proximité.

Tout en saluant les récentes déclarations de Mohamed Hassad au sujet de "l'importance de leur mission, les protestataires demandent la matérialisation des promesses", ajoute le quotidien, 

Selon la source d'Al Massae, il semble que les contacts avec l'administration de tutelle "n'ont toujours pas donné un effet" positif pour cette catégorie.Les observateurs rappellent que le ministère de l'Intérieur a toujours accordé un grand intérêt à ce corps de métier. Devant la Chambre des représentants, Mohamed Hassad est allé jusqu'à le qualifier "d'unique au monde".

"C'est un corps spécifique et unique en son genre au Maroc. De nombreux pays demandent à bénéficier de l'expérience marocaine", a-t-il souligné récemment, invitant les partis politiques et les syndicats à le "laisser régler en personne et sans intervention ou surenchère politicienne" la situation de ces auxiliaires de l'autorité.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 15/04/2016 à 02h47