Le Ramed est désormais élargi aux migrants et réfugiés politiques. Une convention-cadre de partenariat a été signée dans ce sens, lundi 26 octobre dernier, pour faire bénéficier les immigrés et les réfugiés de ce régime d’assistance médicale. C’est ce que rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 28 octobre.
Ce partenariat vient renforcer la stratégie nationale de l’immigration et de l’asile que mène le Maroc, notamment en matière d’accès aux soins médicaux. La convention a été signée par le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Cherki Drais, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration, Anis Birou, le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances chargé du Budget, Driss El Azami El Idrissi, le ministre de la Santé, El Houcine El Ouardi, et la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mbarka Bouaida.
Les immigrés et les réfugiés démunis et en situation irrégulière, ainsi que leurs familles, bénéficieront des services médicaux dans les hôpitaux publics, les établissements publics de santé, ainsi que les services sanitaires relevant de l'État, selon les lois et procédures en vigueur. Cette nouvelle catégorie aura également accès au Ramed.
La commission nationale chargée des recours, appelée à statuer sur les dossiers rejetés dans le cadre de la régularisation des migrants se trouvant en situation irrégulière au Maroc, a entamé lundi une première réunion pour étudier ce nouveau dossier. Cette commission, présidée par Driss El Yazami, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), se penchera sur l’analyse de plus de 8.000 demandes rejetées au titre de l’opération de régularisation qu’a menée le Maroc dans le cadre de sa nouvelle politique de l’immigration et de l’asile.