Les grandes ambitions des néo-démocrates

Mohamed Darif, co-fondateur du parti des néo-démocrates, mobilise ses troupes, à l'ouverture du congrès constitutif.

Mohamed Darif, co-fondateur du parti des néo-démocrates, mobilise ses troupes, à l'ouverture du congrès constitutif. . Brahim Taougar - Le360

Ouverture du congrès constitutif, samedi, du nouveau parti des néo-démocrates en présence de 1.500 congressistes et des représentants des autres formations politiques.

Le 13/09/2014 à 13h37

C'est sous les applaudissements nourris d'environ 1.500 congressistes et une chaleur époustouflante que Mohamed Darif, fondateur du parti des néo-démocrates (PND), a ouvert, samedi, l'assemblée constitutive de cette nouvelle formation politique. D'emblée, Darif a précisé à Le360, en montant sur la tribune du congrès, que son parti était pour la "monarchie constitutionnelle". "Notre parti s'inspire des idéaux démocratiques. Les pensées de la droite, du centre et celles de la gauche, tout cela est caduc", a-t-il ajouté. "Nous allons montrer qu'avec peu de moyens financiers mais une farouche volonté, on peut construire un grand parti politique. Notre volonté est de travailler et de contribuer à faire du Maroc un pays où règne la démocratie et le développement social et économique".

Plusieurs représentants de partis politiques dont ceux du PJD, de l'Istiqlal, du PAM, du MP, du PPS, du RNI ont participé à l'ouverture du congrès constitutif du PND. L'association Al Adl Wa Ihsan a également dépêché un représentant. Les cinq pays de l'Union du Maghreb arabe ont, quant à eux, délégué des représentants diplomatiques, à l'instar de la Palestine.

Le parti des néo-démocrates est essentiellement formé de cadres, âgés entre 40 à 50 ans, dont 70% n'ont pas d'expérience politique mais sont déjà investis de ressources dans le domaine associatif. Le PND sera doté d'un conseil national ainsi que de structures, à parti du mois d'octobre, pour les jeunes et les femmes. Ce nouveau parti va s'engager dans la préparation des prochaines échéances électorale, le scrutin communal de 2015 et les législatives de 2016.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 13/09/2014 à 13h37