Une position très honorable, celle qu’occupent les Forces armées royales à l’échelle mondiale. Selon le site américain spécialisé dans les affaires de Défense, Firepower, l’armée marocaine arrive à la 49ème place, sur un total de 126 pays.
La première place en Afrique, elle, revient à l’Egypte, qui confirme sa supériorité avec les nouvelles acquisitions militaires opérées courant 2015 auprès de la France avec une vingtaine de chasseurs de type Rafale, une frégate Fremm, entre autres appareils militaires.
La deuxième position africaine revient à l’Armée nationale populaire (ANP, Algérie), classée 27ème à l’échelle mondiale.
A noter que, depuis la levée de l’embargo sur l’Algérie en 2008, notre voisin s’est jeté à fonds perdus dans le stockage d’armes relançant ainsi une course effrénée à l’armement.
Mettant à profit sa manne gazo-pétrolière, l’ANP, - 13 milliards de dollars sont injectés annuellement dans son budget Défense-, n’en reste pas moins handicapée par l’absence de professionnalisme et le déficit d’expérience de terrain, comparativement à l’armée marocaine.
Selon un rapport du ministère français de la Défense, présenté devant le Sénat, l’armée marocaine reste incontestablement la plus professionnelle de tout le Maghreb, pour ne citer que cette région.
Autre atout à mettre au compte de l’armée marocaine, le pari engagé sur la diversité et la qualité de l’armement acquis. L’acquisition des chasseurs américains de type F16 (24 au total), de la frégate multi-missions Fremm (France) et, bientôt, d’un sous-marin ultrasophistiqué auprès de la Russie (Amur 1650), en est la preuve la plus éloquente.
A cela, il faut ajouter cet autre atout majeur qu’est l’engagement effectif et distingué des Forces armées royales auprès de ses alliés du Golfe, comme de l’Occident, dans la campagne militaire anti-Houtis au Yémen et contre les terroristes du soi-disant «Etat islamique» en Irak et en Syrie.
La participation des FAR aux missions onusiennes dans les différentes zones de conflit à travers le monde lui a permis d’acquérir une expérience de terrain atypique.
Une expérience qui manque terriblement à l’ANP, empêchée, en vertu de la constitution algérienne, de toute participation militaire hors des frontières algériennes. Une inexpérience qui constitue le talon d'Achille pour une armée algérienne certes hyper-équipée mais peu professionnelle.
