Le SG de l'USFP suggérait de revenir à l'ancien mode du vote uninominal direct qui facilite le processus électoral. "La plus grave erreur que nous avons faite, c'est d'avoir instauré le mode de liste à la proportionnelle, lors du gouvernement d'alternance mené par le Premier ministre socialiste Abderrahmane Youssoufi. On croyait qu'il allait mettre fin aux dysfonctionnements électoraux, en l’occurrence la corruption".
"Nous exigeons le retour de ce système électoral dès 2017", a manifesté le chef du parti de la rose, au cours du débat organisé jeudi soir à Rabat par le Centre d'études et de recherches Aziz Belal.
Le «vote uninominal facilite la proximité des candidats avec leurs électeurs», a-t-il estimé, expliquant que la perte de vitesse de l'USFP est due en partie aux sacrifices consentis par le parti, lorsqu’il était au pouvoir.
Pour les élections législatives du 7 octobre, Driss Lachgar s'est déclaré «peu rassuré que le scrutin se déroule dans la transparence». Il a critiqué le chef du gouvernement pour son entêtement à dialoguer sur les lois électorales "laissant au ministre de l'Intérieur le pouvoir d’en décider".
Il a aussi appelé le patron du PJD à ne pas "se mobiliser pour faire inscrire de nouveaux électeurs sur le registre électoral". "Ce droit est strictement réservé aux citoyens, ce n'est pas à vous et à votre parti d'inscrire directement les citoyens en leur confisquant leurs cartes d'identité".
Driss Lachgar a enfin réitéré sa préférence pour s'allier avec le PAM en vue des prochaines élections.