L’annonce du calendrier des législatives 2016 mobilise la scène politique marocaine. Les préparatifs se mettent en place et les partis politiques cherchent des alliances pour s'attirer plus de suffrages. C’est dans ce sens que les leaders des partis composant la Koutla démocratique, à savoir l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Parti de l’Istiqlal (PI) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), ont prévu de se rencontrer au cours de la semaine prochaine.
L’ordre du jour de la rencontre n’a pas été précisé et les divergences entre les trois partis restent de taille, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 24 février.En plus des divergences qui opposent les partis, cette rencontre intervient à la suite «des déclarations de Nabil Benabdellah, SG du PPS, qui a fait savoir, samedi dernier, que le rôle de la Koutla était désormais terminé à cause des attaques de Hamid Chabat, SG du PI, contre l’USFP». Selon les sources du quotidien, Hamid Chabat n’aurait d'ailleurs pas accordé d’importance aux déclarations du SG du PPS, assurant qu’elles ne perturberont pas leur prochaine rencontre.
Toutefois, poursuit le quotidien, cette tentative de résurgence de la Koutla, après une décennie d’inertie, se heurte à l'approche pour laquelle a opté l’Union socialiste des forces populaires. En effet, le parti de la rose continue de coordonner, avec le Parti Authenticité et modernité (PAM), les prochaines échéances législatives, d'autant que le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, cherche à obtenir le soutien du parti du Tracteur pour revoir à la baisse le seuil de ces élections.