Le cas de la circonscription de Moulay Yacoub, où les élections législatives ont été annulées et réorganisées à cinq reprises durant le précédent mandat, sera-t-il reproduit?
C’est l’interrogation que beaucoup soulèvent, face au nombre de recours, concernant les élections législatives du 7 octobre, qui a dépassé les cent plaintes.
Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) arrive en tête, avec le dépôt de quarante recours, selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte l’information dans son édition de ce mardi 25 octobre.
Et de préciser que «le secrétaire général du PJD avait donné ses instructions afin que les plaintes soient appuyées par des preuves tangibles et de fermer les yeux sur des infractions simples qu’auraient commises des représentants des partis alliés ou des candidats intègres en général».
Et comme pour les résultats, le PJD est suivi par le Parti Authenticité et Modernité (PAM) pour ce qui concerne les recours. Ainsi, le parti du Tracteur a déposé trente-deux recours devant les instances compétences, fait remarquer le quotidien, sans donner de précisions.
En troisième position arrivent l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS). Les deux partis ont déposé seize recours chacun. Le parti de la Rose a porté plainte pour des irrégularités qui auraient entaché le scrutin dans les circonscriptions de Figuig, Al Hoceima, Oujda, Taza et Er-Rachidia où le Tracteur a remporté des sièges, indique la publication.
Le parti du Livre, qui n’a obtenu que sept sièges au niveau des circonscriptions locales, a déposé seize plaintes concernant les élections législatives à Sidi Bennour, Sidi Slimane, Benslimane, Boulmane, Khouribga, Larache, Marrakech-Ménara et Tinghir où le parti du Tracteur a réalisé de bons résultats, ajoute le quotidien.
A signaler que 305 députés ont été élus au niveau des circonscriptions locales à l’issue des élections législatives du 7 octobre. C’est dire que le tiers des sièges de la première Chambre ne sera validé qu’après l’examen minutieux de ces dossiers de recours par les sages de la Cour constitutionnelle.
