L’actuel secrétaire général du parti de l’Istiqlal vient de créer la surprise. Il ne se présentera pas aux élections législatives du 7 octobre. Le patron du parti de la Balance a ainsi décidé de se consacrer entièrement aux affaires de sa formation politique, rapporte le journal Al Massae dans son édition de ce mardi 30 août.
Non seulement l’ancien maire de la ville de Fès a refusé d’être candidat dans son fief électoral, mais il décline aussi la candidature des membres de sa famille, ajoute la publication. Ceci vient contredire les informations relayées par certains sites d’information qui avaient donné l'un de ses fils candidat à Taza.
Pour l’heure, le parti de l’Istiqlal n’a pas encore livré les noms de ses candidats dans la capitale spirituelle, mais des sources du journal confient que cette décision sera prise dans quelques jours, avant le 3 septembre. Ces mêmes sources indiquent que des proches de Chabat ont insisté pour qu’il se présente aux prochaines échéances électorales, en vain. Sa décision de se consacrer aux affaires de son parti a été prise après mûre réflexion, aurait-il confié.
Citant toujours ses sources, Al Massae avance que la candidature d'Allal Amraoui, l’ancien directeur régional de la Santé, sera appuyée, en tant que tête de liste du parti, dans la circonscription de Fès-sud. En même temps, l’idée que le secrétaire général du parti soutienne la candidature de l’universitaire et ex-président de la commune de Saïs, Hamid Fettah, en tant que tête de liste du parti dans cette même circonscription, n'est pas exclue. La possibilité de présenter la candidature d’Abou Hafs, un cheikh salafiste, n’est pas écartée non plus, d’autant que ce dernier est en négociation avec le parti pour se présenter aux prochaines élections, à Fès, sous la bannière du parti de la Balance, poursuit Al Massae. C’est dire que tous les scénarios sont possibles dans cette ville, estiment les sources du journal.
Al Massae rappelle que Chabat avait démissionné avec bruits et fracas, quelques semaines seulement après la polémique autour de l’interventionnisme de l’Etat, lors des élections des présidents des Régions, du Conseil communal de Fès et du Conseil de la Région Fès-Méknès, sans raison claire.
Le parti de l’Istiqlal a essuyé un échec cuisant, lors des dernières élections locales, au sein même de son fief électoral, après la victoire éclatante du parti de la Justice et du Développement.