Le siège de la circonscription de l’Océan risque de diviser les élus du RNI à Rabat

Abderrahim Ouaslam, le député déchu du RNI à Rabat-Océan.

Revue de presseFaut-il craindre une division parmi les élus RNIstes à Rabat à l’occasion d’un futur scrutin législatif partiel autour d’un siège de la circonscription de l’Océan? C’est ce que laisse entendre le quotidien Al Akhbar, dont est tirée cette revue de presse.

Le 16/07/2024 à 21h31

Dans sa livraison de ce mercredi 17 juillet, Al Akhbar rapporte, dans sa rubrique «Coulisses», qu’un vent de division soufflerait sur la famille du Rassemblement national des indépendants (RNI) à Rabat.

La publication explique que plusieurs leaders du parti que préside Aziz Akhannouch se bousculent au portillon pour se porter candidats à un futur scrutin législatif partiel pour pourvoir au siège laissé vacant à la Chambre des représentants, après la déchéance de Abderrahim Ouslam par la Cour constitutionnelle.

En plus de l’ancien ministre aux Droits de l’Homme, Mohammed Aujjar, Al Akhbar affirme que, parmi les prétendants, figurent également Saïd Ben M’Barek, coordinateur du RNI dans la région de Rabat, et Adil El Atrassi, président de l’arrondissement de Souissi et membre du Conseil de la ville (mairie) de Rabat.

Saïd Ben M’Barek est le mari d’Asmaa Rhlalou, l’ancienne maire de Rabat emportée par un blocage de plusieurs mois après avoir réussi à réunir contre elle les élus de la majorité et de l’opposition.

Al Akhbar déduit que ce nombre de candidats pourraient déboucher sur des problèmes au sein des rangs des responsables du parti de la Colombe à Rabat.

La date du scrutin législatif partiel dans la circonscription de l’Océan n’a pas encore été fixée et devra l’être par une décision du ministère de l’Intérieur.

Abderrahim Ouslam a perdu son siège à cause d’une affaire de chèque sans provision qui lui valu une condamnation, par la Cour d’appel de Rabat, à 8 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 100.000.

Il a été débouté, en dernier recours, par la Cour de cassation et devient donc inéligible pour un mandat électif en vertu de l’article 6 de la loi organique de la Chambre des représentants. Celui ci stipule, en effet, que sont inéligibles «les personnes condamnées, par décision ayant acquis la force de la chose jugée, à une peine d’emprisonnement ferme ou avec sursis, quelle qu’en soit la durée, pour l’un des faits prévus aux articles 62 à 65 de la présente loi organique, sous réserve des dispositions de son article 66».

Par Rahim Sefrioui
Le 16/07/2024 à 21h31