Avec Mohamed El Yazghi, Abdelouahed Radi était l’un des rares leaders historiques encore en vie à avoir côtoyé Mehdi Benbarka, le fondateur de l’UNFP (Union nationale des forces populaires). Pour faire leurs adieux au regretté dirigeant socialiste, de nombreuses personnalités, dont le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, des cadres de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), ainsi que des responsables d’autres partis politiques ont accompagné l’immense cortège qui accompagnait le cercueil du défunt depuis la mosquée des Martyrs de Bab El Alou de Rabat, où la prière du mort a été dite, jusqu’au cimetière des Martyrs où il a été enterré après la lecture de versets du Coran.
Etaient également présents au cimetière le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a lu l’oraison funèbre, les proches du défunt, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Nabil Benabdellah, et le secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka.
Loin des regards, il y avait Mohand Laenser, président du Mouvement populaire, et Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants. Feu Abdelouahed Radi avait lui-même assuré la présidence de cette Chambre à trois reprises: en 1997, en 2002 et en 2010.
On pouvait également apercevoir, à son entrée à la mosquée, le secrétaire général du Parti de la justice et du développement, Abdelillah Benkirane.
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Dans son oraison, Driss Lachgar a loué les qualités humaines et militantes d’Abdelouahed Radi, estimant que ses actions en faveur de son pays et de son parti resteront à jamais gravées dans les esprits.
«Tu as fait partie des fondateurs de l’USFP, tu étais un homme dévoué à ton pays, intègre, engagé pour le rayonnement du Royaume sous les règnes de feu le roi Hassan II et du roi Mohammed VI», a déclaré le chef de l’USFP.
Vétéran de la vie parlementaire, Abdelouahed Radi avait été élu député de la circonscription de Sidi Slimane en 1963, avant d’être reconduit à chaque scrutin, jusqu’en 2021. Il avait également été ministre de la Coopération en 1983 dans le gouvernement de Mohammed Karim Lamrani et ministre de la Justice dans le gouvernement de l’istiqlalien Abbas El Fassi en 2007.