Dans un message adressé au Roi Mohammed VI à l’occasion de la célébration de la fête du Trône, le président des États-Unis, Donald Trump, a réaffirmé avec force la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Il a également réitéré son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de «seule base pour un règlement juste et durable de ce différend», rapporte Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce lundi 4 août.
Cet engagement américain s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation des relations bilatérales, soulignée par plusieurs membres, influents, du Sénat américain.
À l’occasion de l’audition de confirmation de Richard Duke Buchan III, futur ambassadeur des États-Unis au Maroc, devant la commission des Affaires étrangères, les sénateurs ont unanimement salué la profondeur des liens unissant les deux nations.
Le Royaume, décrit comme le plus ancien allié et un «partenaire essentiel» des États-Unis en Afrique, voire au-delà, se voit ainsi consacré dans son rôle stratégique.
Le sénateur républicain Bill Hagerty, figure éminente de la commission, a rappelé que le Royaume occupait une position géographique charnière, à la croisée de l’Afrique, de l’Europe et du Moyen-Orient. Il a souligné son leadership en matière de sécurité régionale, de lutte contre le terrorisme, ainsi que son engagement en faveur du développement socioéconomique et des valeurs de coexistence.
Du côté démocrate, le sénateur Chris Murphy a salué la solidité et la résilience des relations entre Rabat et Washington, tandis que sa collègue Jacky Rosen a plaidé pour un renforcement des coopérations dans les domaines de la cybersécurité et de l’énergie.
Nommé à la tête de la diplomatie américaine au Maroc, Richard Duke Buchan III a, quant à lui, rendu hommage au Royaume, qualifié de «pilier de la stabilité», en raison de sa position géostratégique, relaie Al Ahdath Al Maghribia. «Sa Majesté le Roi est un leader respecté et un ami des États-Unis», a-t-il déclaré, soulignant que le Royaume demeurait un interlocuteur-clé en matière de sécurité, notamment à travers des exercices militaires conjoints d’envergure, tel que l’African Lion.
«En cas de confirmation, je m’emploierai à consolider nos relations séculaires avec le Maroc pour relever des défis communs», a-t-il assuré, rappelant que le traité de paix et d’amitié entre les deux nations remontait à 1786. «Depuis plus de 240 ans, ce partenariat a contribué à la sécurité, à la prospérité et à la force de nos peuples», a-t-il conclu.








