Le PPS accuse le PAM d’être derrière la rumeur sur l’éviction de Nabil Benabdellah

Nabil Benabdellah, SG du PPS. 

Nabil Benabdellah, SG du PPS.  . DR

Revue de presseKiosque360. Après les rumeurs sur une possible éviction de Nabil Benabdellah du gouvernement, suite à l’enquête sur les projets en retard à Al Hoceima, des leaders du PPS accusent le PAM d’être derrière ces fausses informations.

Le 25/07/2017 à 19h25

Les rumeurs au sujet d’une éviction de Nabil Benabdellah du gouvernement El Othmani font sortir les leaders du parti du PPS de leurs gonds. Plusieurs d’entre eux accusent le PAM de tenter de nuire à leur parti pour servir ses propres agendas.Dans son numéro du mercredi 26 juillet, Assabah rapporte les déclarations de certains dirigeants du parti du Livre qui accusent le président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Ilyass El Omari, d’être derrière ces rumeurs.

Ils avancent ainsi, selon le journal, deux arguments pour étayer leurs accusations. Le premier relève des rumeurs qui justifieraient l’éviction prochaine de Nabil Benabdellah par l’enquête sur les projets qui ont accusé du retard dans cette région, où il aurait été pointé du doigt en sa qualité de ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville, autant de domaines enregistrant des retards. En incriminant Nabil Benabdellah, Ilyas El Omari imputerait ainsi la responsabilité à une autre personne, alors qu’il est lui-même censé, justement, être l'un des principaux concernés par les dysfonctionnements, en sa qualité de responsable de la région.Le deuxième argument avancé par les leaders du PPS est cette rivalité historique avec le PAM, surtout après que le parti du Livre ait décidé de participer à la majorité gouvernementale au lieu de se ranger du côté de l’opposition.

Assabah ajoute que les mêmes sources au sein du PPS ont catégoriquement réfuté les informations selon lesquelles les ministres du parti ou, d’une manière générale, ceux du gouvernement actuel, auraient refusé de répondre à la commission créée pour enquêter sur les dysfonctionnements enregistrés au niveau des projets. Les mêmes sources expliquent que des contacts réguliers ont eu lieu entre les ministres et ladite commission qui n’a, à aucun moment, sollicité la présence physique des ministres.

Par Fayza Senhaji
Le 25/07/2017 à 19h25