«Cette élection, à une écrasante majorité qui a départagé le Maroc et l’Afrique du Sud, renseigne sur la place privilégiée du Royaume sur la scène internationale», estime Khalid Chiat dans une interview avec Le360.
Pour ce grand spécialiste des relations entre le Maroc et l’Algérie, «cette élection vient consacrer la sagesse des choix et des orientations du Maroc selon la vision éclairée du Souverain en matière de protection des droits de l’Homme que ce soit au niveau national ou à l’échelle internationale».
«C’est aussi une preuve de la confiance dont jouit le Maroc au sein de la communauté internationale en ce qui concerne la défense des droits des catégories sociales et des individus», poursuit Khalid Chiat.
Commentant le large score obtenu par le Maroc contre l’Afrique du Sud, soit 30 suffrages contre 17, le politologue affirme que cela témoigne d’abord de la confiance dont jouit le Royaume au sein de cet important organisme onusien, mais aussi au sein du groupe africain composé de 13 pays et pour qui le Maroc est un modèle à suivre au niveau continental.
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«Ce vote reflète les différences entre les orientations du Maroc et de l’Afrique du Sud en matière de défense des droits de l’Homme. Le Royaume dispose sur ce volet d’un poids supérieur aux niveaux continental et international. Il défend des valeurs universelles et les valeurs d’unité et de solidarité, comme il a toujours été contre les tendances séparatistes», affirme Khalid Chiat.
Le vote du mercredi 10 janvier au CDH (Genève) a été une véritable douche froide pour l’Afrique du Sud et l’Algérie. Le pays voisin avait mené une campagne médiatique hystérique contre la candidature du Maroc. Avec ce vote, la junte militaire doit comprendre que le «parapluie» du «grand frère» sud-africain ne lui sera plus d’un grand secours dans ses basses besognes contre le Maroc.