Les premières bases de ce nouveau mouvement des jeunes ont été jetées dans la soirée du vendredi 24 février, lors d’une rencontre de coordination à laquelle ont participé quelque 200 jeunes venus de toutes les régions du pays.
Parmi les autres membres du bureau politique présents figuraient notamment Ahmed Akhchichen, vice-président de la Chambre des conseillers, et Ahmed Touizi, président du groupe Authenticité et modernité à la Chambre des représentants.
Cette rencontre de coordination entre les jeunes et les dirigeants du PAM s’est tenue sur le thème «La jeunesse du Parti: quelle vision et quelle perspective».
«Nous voulons faire de ce mouvement de jeunesse un véritable bras fort du parti, capable de prendre des décisions et de proposer des solutions à la direction du parti», a affirmé Mehdi Bensaid, un des anciens jeunes qui ont contribué à la création du PAM. «La jeunesse est le futur du parti», a-t-il estimé.
Les responsables du PAM tablent sur 2023 pour organiser un congrès constitutif de ce mouvement de jeunesse dont la création «n’est nullement électoraliste», a souligné celui qui est également ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication.
Ahmed Touizi a, de son côté, appelé les jeunes du PAM à adhérer à cet important projet, notant que le Maroc compte 16 millions de jeunes, qu’il a invités à jouer un rôle au sein des partis politiques. «Nous voulons que ces jeunes s’organisent et nous parlent de leurs aspirations. Il faut qu’ils soient la chaîne de transmission entre la base, la société et les pouvoirs publics», a déclaré le député de la région de Marrakech.
Lors de ce meeting, plusieurs jeunes ont reproché aux dirigeants du PAM de «les avoir oubliés après les élections du 8 septembre 2021». Pour eux, ils auraient pu être intégrés au sein des «cabinets ministériels relevant des ministres du PAM». D’autres orateurs ont appelé le parti à ouvrir des sections permanentes du PAM dans les villes et les villages.