Pour le régime algérien, tous les moyens sont bons pour discréditer et déstabiliser le Maroc. Preuve en est "la Direction générale de la sécurité des systèmes d’informations de l'Etat a décelé plusieurs tentatives de cyberattaques provenant de l'Algérie", rapporte à sa Une Assabah dans son édition de ce mercredi 13 novembre. "Ces agressions virtuelles ont été contrecarrées par la Direction générale de la sûreté nationale", poursuit le quotidien arabophone. Ciblant les systèmes d'information de sites du gouvernement et d’administrations publiques, les hackers algériens avaient non seulement pour objectif de "mettre la main sur des bases de données nationales", poursuit le journal, mais également celui de "saboter les systèmes d'information".
Assabah précise que "les tentatives de piratage se sont intensifiées dernièrement, au vu des récentes évolutions des relations entre Rabat et Alger". "La Direction générale de la sécurité des systèmes d’informations s’attend même à des tentatives de hacking de plateformes vitales pour le Maroc", lit-on sur les colonnes du quotidien. Mais, heureusement, "les mesures préventives mises en place par le département de la Défense ont permis de contrer les attaques ciblées des pirates algériens", ajoute-t-on. La menace d’une attaque virtuelle n’est pas à prendre à la légère. D’autant plus que, pas plus tard que le week-end dernier, le ministre délégué chargé de l'Administration de la Défense, Abdellatif Loudiyi, a mis l'accent sur la nécessité d'investir dans la sécurisation des systèmes d'information.
Pratiques hostiles
Autre découverte sur les pratiques hostiles du régime algérien : Al Ahdath Al Maghribiya rapporte que "le Maroc dispose de documents prouvant la compromission de l’Algérie avec des parties menaçant l’intégrité territoriale du pays". Selon le quotidien, ces documents démontrent que l'Algérie soudoie des ONG afin de réaliser des rapports mensongers sur la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud. Ces rapports sont présentés aux institutions internationales dans le but de discréditer le Maroc.
Bayane Al Yaoum estime que les relations tendues entre le Maroc et l’Algérie ne sont pas totalement indépendantes de la tension politique que connaît actuellement le pays à la veille des prochaines présidentielles. Le journal laisse ainsi entendre que le Front de libération national- parti au pouvoir- n’est pas blanc comme neige. Et, alors que les querelles internes font rage, le journal rappelle que le parti a plusieurs "cadavres dans ses placards". Aussi, le successeur de Abdelaziz Bouteflika aura beaucoup de pain sur la planche. En tête de ses priorités, la réforme de la Constitution, ce qui sera loin d’être une sinécure. En Algérie, le pouvoir fait tout pour détourner l'attention des citoyens algériens et l'opinion publique internationale sur la tension politique et sociale que vit le pays. L'escalade du régime algérien à l'encontre du Maroc s'inscrit dans cette stratégie. Aujourd'hui, le royaume passe à l'offensive en dévoilant l'acharnement du pouvoir en Algérie contre le Maroc, alors que le royaume a toujours privilégié la politique de la main tendue.