Le Maroc approuve l’accord d’extradition avec la Grande Bretagne

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Le cas le plus célèbre entre les deux pays fut celui du cerveau présumé du braquage du Kent (77 millions d’euros), le Britannique d’origine marocaine, Lee Lamrani Ibrahim Murray, arrêté en juin 2006 à Rabat.

Le 21/06/2013 à 08h04

Le gouvernement a approuvé jeudi un accord d’extradition entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord ainsi qu’une convention renforçant la coopération judiciaire entre les trois pays, a appris Le360 de source officielle. Cet accord a été approuvé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement.

Les ministères de la Justice des trois pays avaient dernièrement paraphé un document d’extradition pour combler un vide juridique en la matière. Mais, en dépit de ce vide juridique, les extraditions du côté du Maroc vers les deux pays pouvaient être possibles au regard du code de la procédure pénale marocaine qui détermine les cas où les extraditions peuvent être envisageables.

Les concessions de Londres

Jusqu’à une date récente, Londres s’est pliée à la signature de l’accord d’extradition après avoir noté les avancées du Maroc en matière des droits de l’Homme. L’extradition est une procédure permettant de livrer l'auteur d'un délit ou d'un crime à l'État qui le réclame afin de le juger.

Le Maroc n’extrade jamais ses ressortissants. Le cas le plus célèbre entre les deux pays fut celui du cerveau présumé du braquage du Kent (77 millions d’euros), le Britannique d’origine marocaine, Lee Lamrani Ibrahim Murray, arrêté en juin 2006 à Rabat. Ce dernier n’a pas été extradé en Grande-Bretagne malgré les demandes incessantes de Londres. Lee Lamrani Murray purge toujours sa peine de prison au Maroc.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/06/2013 à 08h04