La 17e edition de l’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021» a été lancé, ce lundi, au siège du commandement de la zone sud des FAR à Agadir. Les responsables marocains et américains ont examiné la cartographie des grandes manœuvres à lesquelles participent de nombreuses armées représentant l’Amérique, l’Afrique et l’Europe.
Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 9 juin, que cette opération démontre l’importance de la coopération militaire entre Washington et Rabat durant les dernières années. Une coopération qui a inquiété les voisins du Maroc qui ont manœuvré, durant des décennies, contre l’intégrité territoriale du royaume et ont perdu militairement et politiquement face à la justesse de notre cause nationale.
Le général de corps d’armée, Belkhir El Farouk, commandant de la zone sud a déclaré que l’exercice «African Lion» a atteint un degré de maturité qui reflète la solidité des relations de coopération entre les armées respectives. Il s’avère opportun, ajoute-t-i, d’indiquer que l’évolution de la géopolitique mondiale charrie plusieurs menaces et défis qui mettent à l’épreuve les opérations militaires. Ces actions militaires, ajoute le général El Farouk, s’orientent de plus en plus vers une coordination transnationale pour bien appréhender les cas d’urgence et affronter les menaces.
Le quotidien Assabah rapporte que le général Belkhir El Farouk estime que cette situation nécessite des moyens de travail perfectionnés et que les manœuvres communes constituent une occasion pour consolider l’interopérabilité entre les armées. Encore faut-il, précise-t-il, moderniser l’arsenal logistique via des partenariats avec plusieurs pays. Sur le plan géopolitique, poursuit le général, le concept de l’interopérabilité consensuelle est devenu le pilier principal de l’action militaire conjointe au niveau mondial à travers plusieurs axes.
Il s’agit d'abord de faire de l’anglais la langue principale dans la formation des éléments des FAR, d’harmoniser les volets techniques à travers le développement de son armement de manière à garantir l’interopérabilité entres les armées multinationales et d’unifier les procédures afin d’assurer la compatibilité des moyens d’action tactique entre les armées, conclut le général El Farouk.
De son côté le général de division Andrew M. Rohling, commandant général adjoint pour l’Afrique et commandant de l’unité opérationnelle de l’armée des États-Unis pour l’Europe méridionale et l’Afrique a indiqué que cette édition de l’African Lion est considérée comme le plus grand exercice militaire organisé par les Etats-Unis dans le continent africain.