Le gouvernement parallèle des jeunes du Maroc lance un «Parlement mobile»

Le Gouvernement parallèle des jeunes du Maroc a lancé, lundi 7 mars 2022, la première session d’un «Parlement mobile» parallèle.

Le Gouvernement parallèle des jeunes du Maroc a lancé, lundi 7 mars 2022, la première session d’un «Parlement mobile» parallèle. . Brahim Moussaaid / Le360

Le 07/03/2022 à 19h35

VidéoLe Gouvernement parallèle des jeunes du Maroc (GPJ), une représentation symbolique de l’Exécutif, a lancé ce lundi 7 mars 2022, la première session d’un «Parlement mobile» parallèle dont une caravane sillonnera prochainement les douze régions du Royaume.

La mise en place de ce Parlement mobile a été annoncée à Rabat, lors d’une présentation donnée par le «chef du gouvernement Jeunesse du Maroc», Ismaël Hamraoui, un cadre et membre du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition).

Cette initiative a été concrétisée en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann, un organisme allemand présent au Maroc pour «conseiller et promouvoir des sujets de la liberté d’une manière innovatrice et créative» afin, selon cette fondation, «d’impliquer les citoyens d’aujourd’hui pour qu’ils deviennent les dirigeants de demain». 

Le Gouvernement parallèle des jeunes est une initiative citoyenne, lancée par une coalition d’associations marocaines avec une vocation principale qui est de participer à «l'évaluation et au suivi des politiques publiques et d'être une force de proposition».

«Le Parlement mobile» effectuera des tournées régionales en vue de sensibiliser la jeunesse sur le rôle et la mission de contrôle du pouvoir législatif en matière de politique générale du gouvernement et de gestion de la chose publique.

La caravane de ce «Parlement mobile», qui va cibler un total d’environ 8.000 jeunes, est attendue, dans le cadre de sa première étape, la semaine prochaine à Fès et à Meknès, selon les organisateurs.

Dernièrement, faut-il le rappeler, le GPJ a adressé un mémorandum au chef de l’Exécutif dans lequel il a plaidé notamment pour la mise en œuvre d’une stratégie de développement multidimensionnelle, qui inclut la jeunesse.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 07/03/2022 à 19h35