Si elle a supprimé les peines de prison à l'encontre des journalistes, cette troisième partie a maintenu des amendes mirobolantes. Lors de la réunion gouvernementale, le conseil a également adopté un amendement au Code pénal actuel allégeant pour les journalistes les peines privatives de liberté en cas de délits et crimes portant atteinte à la religion, à l'intégrité territoriale et à la monarchie dont les membres de la famille royale.
Par ailleurs, la Chambre des représentants a approuvé de son côté, mercredi en plénière, le projet instaurant le Conseil national de la presse - un comité de sages devant veiller au respect de la déontologie et au règlement des litiges de presse -et le projet de statut du journaliste professionnel.
Ces deux textes doivent être entérinés prochainement par la Chambre des conseillers. "En janvier prochain, la réforme globale du Code de la presse aurait atteint son objectif avec l'adoption par le Parlement de son 3ème volet", a déclaré le ministre de la Communication, Mustapha Khalfi lors d'un point de presse.