Cette projection, organisée à l'initiative de l'ambassade du Maroc au Canada à l'occasion de la célébration du 40ème anniversaire de la Marche Verte, a pour objectif d'éclairer l'opinion publique internationale sur les tenants et aboutissants de ce conflit artificiel autour de la marocanité du Sahara et de mettre en évidence la légitimité et la justesse de la cause nationale, tout en donnant l'occasion aux jeunes générations d'avoir des informations solides et précises sur ce litige qui n'a que trop duré, à cause des manœuvres pernicieuses des adversaires du royaume.
Projeté en présence de l'ambassadeur du Maroc à Ottawa, Nouzha Chekrouni, et de la Consule générale du royaume à Montréal, Habiba Zemmouri, ce film retrace les enjeux idéologiques et géopolitiques de l'époque ayant favorisé la création du front "Polisario" et le soutien politique de certains acteurs régionaux dans l'apparition de cette entité fantoche qui hypothèque aujourd'hui l'avenir de la région toute entière et porte atteinte à l'intégration économique et sécuritaire régionale.
D'une durée de 90 minutes, cette œuvre cinématographique passe en revue les principales étapes historiques du conflit autour du Sahara marocain et jette la lumière sur la genèse du front "Polisario", créé au départ par des étudiants sahraouis dans le cadre de la lutte contre l'occupation espagnole, avant qu'il ne soit instrumentalisé par le régime algérien, obnubilé par la poursuite d'une chimérique hégémonie régionale, en vue de déstabiliser le Maroc et porter atteinte à ses intérêts suprêmes.
Elle démontre aussi l'absence de toute légitimité du Polisario à défendre une quelconque population ou cause et bat en brèche les allégations fallacieuses des ennemis de l'intégrité territoriale du royaume, non négociable et indivisible, et qui s'obstinent dans leur stratégie anti-marocaine pour perpétuer ce différend au grand dam des populations du Maghreb qui aspirent à davantage d'intégration, de progrès et de prospérité.
Ce film, riche en informations et en documentations, met en exergue également les témoignages à la fois précieux et accablants de membres fondateurs de ce mouvement séparatiste ayant regagné la Mère-Patrie, de personnalités marocaines et de militants des partis politiques d'extrême gauche, ponctués d'images et d'archives historiques qui démontrent l'implication flagrante de l'Algérie dans ce différend régional et le soutien inconditionnel apporté par le régime algérien à ces mercenaires qui n'hésitent pas à utiliser les souffrances des populations des camps de Tindouf comme fonds de commerce illégitime au vu et au su de la communauté internationale.