C’était ce mardi matin 26 septembre lors d’une journée d’étude organisée par la HACA (Haute autorité de la communication audiovuelle) sur le «respect de la présomption d’innocence et des procédures judiciaires dans les médias officiels». Et sur le sujet, tout le monde en a pris pour son grade.
Pour Mustapha Ramid, ministre d’Etat chargé des droits de l’Homme et ancien ministre de la Justice, «de véritables crimes sont commis en la matière», au mépris total des droits de personnes se trouvant sous le coup d’une enquête judiciaire ou d’un jugement. Ramid accuse principalement les médias, mais aussi des «parties officielles» de cette atteinte à un droit fondamental qu’est la présomption d’innocence. Ceci, en dévoilant des affaires encore sous le secret d’une enquête ou d’une instruction judiciaire.
Et le ministre de reprendre son bâton de pèlerin et de plaider, comme il l’a fait du temps où il était en charge de la Justice, pour des poursuites contre quiconque serait «coupable d’un tel acte». Une mesure jusqu'à présent restée au stade de vœu pieux.