Dans sa résolution 2440, adoptée à une grande majorité de ses membres et prorogeant de six mois le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2019, le Conseil de sécurité "salue les mesures et les initiatives prises par le Maroc, et le rôle joué par les Commissions du Conseil National des Droits de l’Homme opérant à Dakhla et Laâyoune, ainsi que l’interaction du Maroc avec les Procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies".
Le Conseil de sécurité fait état également de sa "profonde inquiétude" vis-à-vis des "souffrances continues” des populations des camps de Tindouf, en Algérie, ainsi que leur dépendance de l’aide humanitaire extérieure.
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La résolution a ainsi réitéré la demande du Conseil de sécurité quant à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, en insistant pour que des ”efforts soient réalisés dans ce sens".
L’instance exécutive de l’ONU a, par ailleurs, insisté sur l’importance de l’engagement afin de continuer le processus des négociations sur le Sahara marocain sous l’égide des Nations-Unies.
Ces négociations, souligne la résolution, doivent se faire “sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts faits depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable”.
La résolution appelle également à faire montre de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue dans le but de faire avancer les négociations, assurant ainsi la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007 et le succès des négociations.