Sans aucune preuve, le régime algérien a accusé, toute honte bue, le Maroc d'être derrière ses crises internes, en l’occurrence la situation politique en Kabylie et les incendies ayant fait des dizaines de morts, écrit M. Canales dans un article publié par le magazine espagnol « Atalayar».
La réaction algérienne, que d'aucuns considèrent comme désespérée, intervient après l'échec de l'opération montée par les services algériens pour semer la discorde entre le Maroc et l'Espagne",estime-t-il.
« Le perdant dans cette équation est l'Algérie », note M. Canales, expert dans les affaires du Maghreb et ancien correspondant de plusieurs médias espagnols dans la région, assurant que le régime algérien tente encore d’exercer des pressions en faisant usage de la carte des hydrocarbures. Le Maroc a pris note, mardi, de la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume.
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Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger a indiqué que "le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue – au regard de la logique d'escalade constatée ces dernières semaines – ainsi que son impact sur le peuple algérien".