Cette rentrée s’annonce active pour nos élus locaux chargés de la gestion de nos communes. L’ère de l’attentisme et du quiétisme est révolue, place maintenant au travail productif. Les besoins des citoyens, surtout les couches fragiles, ne peuvent plus attendre. Le son de cloche est venu du ministère de tutelle, pour rafraîchir les mémoires des élus et leur rappeler les contenus des discours royaux à l’occasion de la fête du trône et de la révolution du roi et du peuple, rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce lundi 17 septembre.
L’injonction est venue du ministre Abdelouafi Laftit par le biais du wali Khalid Safir, directeur général des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, dans une circulaire portant sur «la préparation et l’exécution du budget des collectivités territoriales au titre de l’année 2019». Dans cette missive, poursuit le journal, le ministre appelle les responsables des communes à mobiliser les énergies et les moyens mis à leur disposition par l’Etat pour favoriser la création d’emploi et soutenir les couches défavorisées par des mesures sociales adéquates.
Laftit rappelle aux responsables locaux, que même si les objectifs précités concernent en premier lieu le gouvernement et s’inscrivent dans le cadre de la politique gouvernementale, il n’en demeure pas moins que les collectivités locales ont également leur rôle à jouer dans la facilitation de cette dynamique au niveau régional. Evoquant la mise en place par le gouvernement d’une «Charte de non centralisation administrative» conformément aux directives royales, le ministre de l’Intérieur a invité les présidents des conseils élus à prendre contact avec les responsables des affaires extérieures au niveau des régions et des provinces pour mettre en place un cadre de partenariat afin de concrétiser les programmes de développement défini dans les orientations du roi Mohammed VI.
La circulaire précise que cette charte va permettre aux responsables locaux de veiller à l’exécution des programmes de développement socio-économique conformément au principe de la régionalisation avancée qui implique davantage la responsabilité des élus locaux. Une meilleure gestion des entrées fiscales est également demandée aux communes pour améliorer leur trésorerie. Enfin, il est demandé aux élus locaux d’assainir leur situation juridique dans les conflits les opposants à des tiers et de s’acquitter de leurs obligations financières dans le Ramed.