Selon des informations rapportées par nos sources à Laâyoune, deux membres de l'ONG Amnesty seraient impliqués dans les événements que connaît la ville depuis hier lundi. Les mêmes sources avancent que les personnes en question, dont les frais de séjour seraient assurés par la séparatiste Aminatou Haider, multiplient les entretiens avec un groupe de séparatistes dans la ville. Le rapport des membres de l’ONG internationale de défense des droits de l’homme se base sur des informations erronées dans la mesure où elles ne donnent la parole qu’à une partie, à savoir les séparatistes pour faire le point sur la situation. Ainsi les deux membres d’Amnesty ont fait état d’actes de violence exercés par les forces de l’ordre sur des manifestants. Sur place, nos sources précisent que la situation n’est pas celle décrite par les membres d’Amnesty. Les victimes sont plutôt du côté des agents de sécurité qui font l’objet d’attaques et de jet de pierres de la part des manifestants.
Le Maroc réagit
A quoi joue Amnesty ? Une ONG internationale ne doit-elle pas faire preuve d’indépendance et d’objectivité ? Les autorités marocaines doivent en principe adresser un courrier aux responsables d'Amnesty pour mettre fin aux dérapages des membres de l'ONG qui séjournent à Laâyoune. Toujours en relation avec le sujet des manifestations à Laâyoune, le porte parole de la diplomatie française, Philippe Lalliot, a tenu exprimer hier son regret, tout en précisant que le droit de manifestation ne doit pas s’exercer à travers des actes de violence.
