L’expérience antiterroriste marocaine au centre des travaux du Sommet de la Maison Blanche sur l’extrémisme violent, du 18 au 20 février à Washington. Une forte délégation, présidée par la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, prend part à cette grand-messe, dont les travaux ont été ouverts hier 18 février par le vice-président américain, Joe Biden.
Pas moins de soixante pays participent à ce Sommet, organisé par la Maison Blanche dans la foulée dans attentats du 7 janvier contre Paris, sur fond de déflagration de la situation en Libye, et tenteront de trouver des éléments de réponse « autres que militaires » à cette question angoissée : Comment contrer «l’extrémisme violent» ? Entre les feux de l’«Etat islamique», Al-Qaïda, Aqmi, Ansar Al-Charia, Boko Haram ou les Shebab, entre autres tentacules de la pieuvre terroriste, aucun pays au monde n’est à l’abri. D’où la nécessité d’une coordination internationale pour apporter la réponse appropriée à un danger planétaire.
Le Maroc, qui dispose d’une expérience atypique dans la lutte antiterroriste, est fort attendu sur cette question au Sommet de Washington.