Les élèves reprendront le chemin de l’école ce jeudi 5 septembre. Pour assurer la réussite de cette rentrée scolaire 2019-2020 et améliorer la qualité de l’école publique, des mesures exceptionnelles ont été prises par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En fait, cette rentrée scolaire, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 5 septembre, intervient après l’approbation par le Parlement de la loi-cadre sur l’éducation, dont l’article 31 prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, notamment en langue française. En fait, il s’agit, cette année, de la mise en œuvre progressive de cette loi-cadre sur l’enseignement et le changement de certains manuels scolaires. L’objectif, résume le quotidien, est de permettre à l’apprenant bachelier de communiquer parfaitement en langue arabe, tout en se familiarisant avec la langue amazighe et en acquérant de bonnes bases dans deux langues étrangères.
D’ailleurs, fait savoir le quotidien, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a adressé une circulaire aux académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et aux directions provinciales de l’Education nationale afin de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en application progressive de la nouvelle loi.
S’agissant de la question des manuels, qui avait suscité bien des polémiques, le directeur du département des manuels scolaires au ministère, Fouad Chafiki, a assuré au quotidien que les changements avaient notamment touché les manuels de langue arabe, d’histoire et de langue française, au niveau du primaire. Dans ce cadre, le ministère a validé 390 manuels et des autorisations ont été accordées pour imprimer 341 titres depuis décembre 2018. D’autres autorisations ont été accordées, en juin dernier, pour imprimer les livres des niveaux de première et deuxième années du primaire. C’est dire que tous les manuels ont été imprimés à temps, mais il y aurait eu des retards au niveau de la distribution, a-t-il laissé entendre. Et de reprocher aux libraires, qui protestaient, des déclarations basées sur des informations inexactes.