Younes Serraj est à la tête de la jeunesse du PPS depuis septembre 2019. Ce natif d’Azemmour, salarié d’une entreprise privée à Casablanca, avait rejoint les rangs du parti de Nabil Benabdallah dès l’âge de 15 ans.
S’il regrette la disparition de la liste nationale des jeunes, il se réjouit cependant de voir les femmes bientôt plus présentes au Parlement à travers les listes régionales qui leur sont dédiées. Sans détour, Younes Serraj accuse les partis politiques de marginaliser les jeunes. «Davantage de marginalisation des jeunes équivaut à augmenter le taux d’abstention», déplore-t-il.
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Et il ne cherche pas ses mots pour dire ce qu’il pense du militantisme virtuel. «Je n’ai rien contre les jeunes qui s'expriment sur les réseaux sociaux, mais le militantisme doit s’exercer au sein des institutions et ces jeunes ne votent généralement pas», explique Younes Serraj qui pointe à nouveau la responsabilité des partis politiques. «C’est une vraie problématique et nous avons un vide en matière de médiation», ajoute le secrétaire général de la jeunesse du PPS.
Cette organisation, selon Younes Serraj, est forte de quelque 6.300 membres, militant au sein de 200 sections à travers le Royaume. Elle est également membre de plusieurs organisations internationales de la jeunesse.