Les résultats des élections locales continuent de diviser la majorité gouvernementale. Ainsi, le PJD et le RNI continuent de s’accuser mutuellement de trahison depuis les alliances qui se sont nouées lors des élections des présidents des régions et, plus récemment, des élections des présidents des conseils provinciaux et préfectoraux, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du lundi 28 septembre. Et les accusations fusent d’un côté comme de l’autre.
Certains cadres du parti de Salaheddine Mezouar, affirme le journal, menacent ainsi de geler leur appartenance au parti de la colombe et demandent que soit revue la politique d’alliance de leur parti avec le PJD. Le député RNI Mohammed Haddad a, en ce sens, accusé le parti de la lampe de trahison par rapport aux élections des conseils préfectoraux de la ville de Casablanca, les élus PJDistes n'ayant pas nommé d’élus RNI dans les bureaux exécutifs de nombreuses préfectures.
A Agadir, c’est au tour du PJD d’accuser ses alliés au gouvernement d'avoir trahi l’accord «honorifique» voté en faveur du candidat de l’opposition. «Nous avons été victimes d’une trahison de la part du RNI, qui a coordonné avec le PAM derrière notre dos, alors qu’il était tenu de respecter la charte d’honneur qui liait le RNI au PJD», a déploré le conseiller islamiste Abdellah oubari.