La DGAPR répond à la soeur de Ali Aarass, ancien détenu dans le cadre de la loi anti-terroriste

Ali Aarass. 

Ali Aarass.  . DR

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti hier, lundi, des allégations publiées au sujet d'un ancien détenu dans le cadre de la loi relative à la lutte anti-terroriste, les qualifiant d'"allégations fallacieuses et dénuées de tout fondement".

Le 21/07/2020 à 09h12

Dans une mise au point rendue publique en réaction aux allégations relayées par certains sites électroniques concernant Ali Aarras, ancien prisonnier marocco-belge détenu dans le cadre de la loi relative à la lutte anti-terroriste, libéré de la prison locale Tiflet 2 le 2 avril dernier, la DGAPR exprime son étonnement et sa condamnation du comportement de certains sites électroniques qui ont creusé dans des affaires telles que celle de cet ancien prisonnier, "sachant bien que celui-ci a été libéré il y a plus de trois mois et demi".

La DGAPR s'interroge sur les raisons derrière de telles pratiques, notamment qu'elle avait "publié, dans les temps, plusieurs communiqués de presse et mises au point pour répondre aux allégations dudit détenu et de certains de ses proches".

En ce qui concerne les allégations de tortures sur le détenu aux mains du personnel de la prison locale de Salé, la DGAPR souligne que ces allégations ont fait l'objet d'une enquête par les autorités judiciaires compétentes, qui ont conclu que ces allégations avancées par la sœur de l'intéressé et par certaines associations prétendant défendre les droits de l'Homme, "sont des allégations fallacieuses et dénuées de tout fondement, car la procédure a été classée pour absence de preuve".

La même source souligne que "le but derrière les grèves que ledit détenu observait sans motifs valables était de faire pression sur l'administration de l'établissement pour la dissuader de s'acquitter de son devoir de surveillance et d'inspection afin d'empêcher la circulation des substances interdites au sein de l'établissement pour préserver sa sécurité et celle de ses détenus, ou en relation avec son statut judiciaire ».

La DGAPR affirme que le détenu bénéficiait, depuis son incarcération à la prison locale de Salé 2, et après son transfert à la prison locale de Tiflet 2, de tous ses droits stipulés dans la loi régissant les prisons, à savoir la nutrition, les soins médicaux, la récréation, les appels téléphoniques ou l'envoi et la réception du courrier, en plus des visites des organes judiciaires, du Conseil national des droits de l'homme, et de son avocat. 

Et de conclure que la diffusion de telles allégations et mensonges ne sert que les parties qui ciblent le Royaume et ses intérêts suprêmes, celles qui ne cessent d'exploiter ces affabulations malveillantes pour attaquer le Maroc, lui porter atteinte et saper ses acquis en termes de droits humains.

Le 21/07/2020 à 09h12