L’affaire a fait grand bruit de l’autre côté de la Méditerranée. La Gaceta a insinué que l’un des deux terroristes interpellés à Vallfogona de Balaguer (province de Lérida) a été «gracié» par le Maroc, citant «des sources proches de la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR)».
Une affirmation qui n’a pas tardé à susciter la réaction de la DGAPR qui balaie ce récit comme une fiction montée de toutes pièces. Aucun élément ne vient corroborer la version relayée par La Gaceta.
Dans un communiqué ferme, l’institution dénonce ainsi des «allégations infondées» et affirme que le ressortissant marocain en question «n’a pas bénéficié de la très haute grâce royale à l’occasion de la commémoration du 20ème anniversaire de l’intronisation de Sa Majesté le roi Mohammed VI, que dieu l’assiste, parce que tout simplement l’intéressé n’était pas en prison à cette date».
Les faits, rien que les faits
La DGAPR rappelle qu’il a été incarcéré le 28 mars 2017 pour incitation au terrorisme, apologie d’actes criminels et soutien à une organisation extrémiste, ajoutant qu’il a purgé intégralement sa peine de six mois derrière les barreaux. Du 28 mars au 16 septembre 2017, il est resté en détention, avant d’en ressortir au terme normal de sa condamnation. Aucune grâce royale n’est donc intervenue dans son cas.
Totalement dénuées de fondement, ces accusations, tient à préciser la DGAPR, s’inscrivent dans une campagne «orchestrée par certains milieux en Espagne», dont le but est de tenter d’empoisonner l’excellente entente qui prévaut aujourd’hui entre Rabat et Madrid, aussi bien sur le plan politique que sécuritaire.







