"Après une heure et demi de bavardage, la Confédération démocratique du travail (CDT, proche des socialistes) et l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM, affiliée à l'Istiqlal) ont quitté la réunion en signe de protestation contre l'impasse des discussions et l'intransigeance de l'Exécutif", a déclaré à Le360 Abdelakader Zayer.
Ce dirigeant de la CDT ajoute qu'El Othmani "n'a rien apporté de nouveau aux centrales syndicales par rapport à la réunion précédente".
Seules les centrales syndicales de l'Union marocaine des travailleurs (UMT, proche de la gauche et l'Union nationale marocaine des travailleurs (UNMT, le bras syndicat du PJD) ont continué le débat sans se solidariser avec la CDT et l'UGTM.
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"L'exécutif cherche parfois la division pour mieux contrôler (les négociations, ndlr) car le dialogue social tel que le conçoit gouvernement n'est pas encore mûr pour aller de l'avant", déclare Abdelkader Zayer.
Les syndicats réclament une hausse des salaires (500 dirhams pour les fonctionnaires et un seuil minimal de 3.000 dirhams pour le SMIG).
Les autres pommes de discorde entre les deux parties ont trait au code du travail, au droit de grève et aux libertés syndicales.