Les tribunaux du royaume risquent d’être paralysés, en raison de la grève que les greffiers comptent observer ce mardi 24 février. Ce débrayage marque une nouvelle partie de bras de fer entre les greffiers et le ministère de la Justice, sur fond de non-satisfaction du dossier revendicatif de cette corporation professionnelle, indique un communiqué de la Fédération démocratique du travail (FDT), dont LE360 détient copie.
Selon la même source, le ministère de la Justice n’aurait pas satisfait aux revendications des greffiers lors de leur dernière rencontre.
Pour sa part, le ministère de tutelle a précisé que «le dialogue ne signifiait pas la satisfaction de toutes les doléances», mettant en garde contre le risque de paralysie de la machine judiciaire au niveau des tribunaux du pays au détriment du commun des justiciables. Les greffiers comptent observer mardi 24 février un mouvement de protestation. Le ministère de la justice rassurent que la machine judiciaire ne devrait pas être paralysée pour permettre aux justiciables d’être servis.
Face au maintien du mot d’ordre de grève générale, le ministre de la Justice, Mustapha Ramid, a averti que son département procédera au prélèvement de la journée de grève sur les salaires des grévistes.