Grâce royale exceptionnelle ou l’humanisme d’un Souverain

Le Roi Mohammed VI avant son discours à l'occasion de la fête du Trône, le 29 juillet 2025.

Revue de presseL’initiative de la grâce royale traduit la grande fibre humaniste du Roi et contribuera à alléger la surpopulation des prisons, à améliorer les conditions de détention et à soutenir les efforts déployés dans le but d’assurer la réinsertion des détenus après avoir purgé leur peine, écrit le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 30/07/2025 à 20h04

La grâce royale accordée, à l’occasion de la Fête du Trône, à 2.415 personnes, dont certaines sont en détention et d’autres en liberté, condamnées par différents tribunaux du Royaume et, à titre exceptionnel, à 17.258 condamnés, sélectionnés selon des critères déterminés, est porteuse d’humanisme et traduit la grande fibre humaniste du Roi.

Cette initiative humaniste illustre ainsi la Haute sollicitude royale et sa profonde dimension sociale à l’égard de cette catégorie, dont des personnes vulnérables, des malades, des vieillards, des femmes enceintes et d’autres détenues avec leur enfant, écrit le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 31 juillet.

L’initiative contribuera également, fait remarquer le quotidien, à alléger la surpopulation des prisons, à améliorer les conditions de détention et à soutenir les efforts déployés dans le but d’assurer la réinsertion des détenus après avoir purgé leur peine. Et ce, souligne la même source, dans l’objectif d’«asseoir une justice conciliante qui assure l’équilibre entre le respect des droits humains et la protection de la sécurité sociale».

Après avoir rappelé le nombre des différents bénéficiaires de la grâce royale à cette occasion, le quotidien rapporte des déclarations de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, qui a fait savoir que «23 détenus condamnés à mort ont bénéficié de la grâce royale, sur un total de 54 personnes qui sont toujours incarcérées dans les couloirs de la mort». Et de préciser que, «pendant deux décennies et demie, la grâce royale a bénéficié à plus de 240 condamnés à mort, qui ont vu leur peine commuée, un nombre qui représente environ quatre fois et demie le nombre actuel de détenus condamnés définitivement à la peine capitale».

Et d’ajouter qu’«au total, 185 personnes ont bénéficié, depuis 1993, de la conversion de leur condamnation à mort en peine privative de liberté à durée déterminée», soulignant que, «depuis 1993, aucune condamnation à la peine de mort n’a été exécutée au Maroc, même si la justice continue de prononcer des verdicts de peine capitale».

Par La Rédaction
Le 30/07/2025 à 20h04