Gouvernement Benkirane: le Code de la presse à mi-parcours de son adoption

Le nouveau projet de Code de la presse regrouperait l'ensemble des lois en un seul texte, où les peines privatives de liberté seraient abolies et substituées par des amendes.

Le nouveau projet de Code de la presse regrouperait l'ensemble des lois en un seul texte, où les peines privatives de liberté seraient abolies et substituées par des amendes. . AFP

Le projet du statut de journaliste professionnel, inscrit dans le projet de réforme du Code de la presse, devrait être examiné, puis adopté jeudi prochain par le conseil de gouvernement.

Le 04/10/2015 à 11h39

Le projet du statut de journaliste professionnel, deuxième des quatre principaux volets formant le nouveau projet du Code de la presse, devrait être examiné puis adopté jeudi prochain (8 octobre courant) par le gouvernement.

La nouvelle a été communiquée au Le360 par le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, qui a déclaré qu'il est "fort probable que ce deuxième volet sur le statut de journaliste professionnel soit inscrit à l'ordre du jour du prochain conseil de gouvernement".

Le ministre a également rappelé que les deux autres inclinaisons du projet de réforme du Code de la presse, relatives à l'édition et à la presse électronique, seront programmées pour les prochaines semaines.

A rappeler que le gouvernement avait déjà adopté le 30 juillet 2015 le projet relatif au Conseil national de la presse (CNP), un organe appelé notamment à veiller au respect de la déontologie, à résoudre les litiges entre professionnels de la presse et à infliger des sanctions.

Doté de 21 membres, le CNP aura également pour mission de délivrer les cartes de presse aux journalistes professionnels.

L'élaboration de ce Code de la presse, qui se veut moderne, sans peines privatives de liberté et garant du droit d'accès à l'information, a nécessité plus de trois ans de réflexion. Une période jugée longue par les journalistes, mais qui a eu le mérite de consacrer un intérêt pour la presse électronique nationale.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 04/10/2015 à 11h39