La Coordination des familles et amis des victimes des émeutes de Gdeim Izik appelle à faire de la date du 8 novembre une «Journée nationale du martyr».Un appel qui rend hommage aux forces de l’ordre marocaines assassinées traitreusement par des criminels à la solde de l’Algérie et ses sbires polisariens ce 8 novembre 2010.
Dans un communiqué publié à l’occasion de l’anniversaire de ces évènements, la Coordination souligne que les familles des victimes continuent de souffrir le martyre et «ont besoin plus que jamais d’un accompagnement psychologique et social notamment en faveur des fils et des veuves des martyrs. La plupart d’entre elles vivent des situations dramatiques et ont besoin d’un geste fort et d’un hommage officiel à même de panser leurs blessures encore saignantes». La même source met l’accent sur la nécessité de venir en aide aux familles des martyrs qui vivent dans la précarité. D’autant que la plupart d’entre elles n’ont plus de ressources financières et ont par conséquent droit à la réparation des préjudices qu’ils subissent depuis la mort de leurs proches.
Le quotidien Al Ahdat Al Maghribia rapporte dans son édition du jeudi 7 novembre, que les évènements de Laâyoune étaient une partie d’un: «Grand complot ourdi contre le Maroc pour semer le désordre dans la région et redessiner sa carte géographique. Ce plan a été déjoué par la vigilance et le patriotisme des martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la patrie».
La Coordination a indiqué qu’il faut continuer à exposer ce dossier dans les différents organes de l’ONU et à leur tête le Conseil des droits de l'homme de Genève. Cet organisme qui est un mécanisme onusien pour la protection des droits de l'homme est habilité à faire un procès symbolique des criminels et leurs principaux instigateurs du Polisario ainsi que ceux qui les parrainent. Il faut rappeler que les émeutes de Laâyoune ont été déclenchées le 8 novembre 2010 après le démantèlement du camp de Gdeim Izik. Des bandes criminelles et autres mercenaires à la solde de l'Algérie du Polisario s’en sont pris alors avec une violence inouïe aux forces de l’ordre et aux sapeurs pompiers.
Des actes criminels qui ont fait 11 morts et plus d’une centaine de blessés dans les rangs des forces de sécurité. Certains medias et notamment la presse espagnole avait alors essayé de retourner ce drame contre les autorités marocaines en se fiant aux mensonges des Polisariens. Mais une vidéo diffusée quelques jours plus tard par les services marocains a montré des scènes incroyables de lynchage des agents de sécurité. Après avoir été présentés devant plusieurs juridictions les 25 accusés impliqués dans ce drame ont été condamnés par la cour d’appel de Salé à des peines de prison ferme allant de 2 ans à la perpétuité.