Formation d’observateurs électoraux en Afrique: Nasser Bourita prône l’inclusion des femmes

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et Bankolé Adeoye, commissaire aux Affaires Politiques, à la Paix et à la Sécurité de l'Union Africaine.

Le 21/04/2025 à 14h58

VidéoLe ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a exhorté les nations africaines à renforcer la présence des femmes dans les organes décisionnels. Selon lui, cela leur permettrait de jouer pleinement leur rôle au sein des systèmes électoraux et démocratiques de chaque pays.

Ce lundi 21 avril à Rabat, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a souligné la nécessité pour les pays africains d’accorder une place plus importante aux femmes dans les organes de décision.

Il a lancé cet appel à l’ouverture des travaux de la quatrième édition du cycle de formation spécialisée pour les observateurs des élections en Afrique, qui se tient à Rabat du 21 au 24 avril et à laquelle prennent part 120 participants et participantes issus de 52 pays d’Afrique. Cette formation est assurée par le Maroc depuis 2020 afin de contribuer à ancrer le modèle démocratique dans tout processus assurant la paix, la sécurité et le progrès.

Cette nouvelle formation intervient alors que le monde s’apprête à organiser 70 types de scrutins (présidentiels et législatifs) dont vingt se dérouleront sur le continent africain, a expliqué le ministre, insistant sur le «rôle des femmes dans le renforcement des missions d’observation des élections en Afrique, conformément aux décisions de nos chefs d’État».

L’ambition du Maroc et de l’Union africaine est de former, à travers ces lauréats, l’ossature d’un groupe africain d’observateurs électoraux. Ce corps sera composé de professionnels indépendants et rigoureux, dédiés à la promotion de la paix et de la démocratie en Afrique.

Le diplomate nigérian Bankole Adeoye, commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, a pour sa part remercié le Maroc pour ses engagements en faveur de l’Afrique, saluant le leadership du roi Mohammed VI. Il a noté que cette formation vise à renforcer «la gouvernance, la démocratie, l’inclusion et l’autonomisation des femmes». Avant de conclure: «Une démocratie sans femme serait superficielle et une démocratie sans jeunesse serait vide».

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 21/04/2025 à 14h58