L’élection du candidat classé sixième sur la liste du ministre El Azami, dans l’arrondissement de Saïss, a été annulée mardi par le tribunal administratif de Fès suite à un recours déposé par le parti de l’Istiqlal (PI). Ce candidat était en effet condamné à une peine d’une année de prison ferme dans une affaire qui l’avait opposé à un promoteur immobilier dans la région de la capitale spirituelle, rapporte le quotidien Al Massae en Une de son édition de ce jeudi 24 septembre.
Après l’annulation de l’élection de ce candidat, le tribunal a ordonné son remplacement par le candidat suivant sur une liste qui avait raflé 33 sièges. Ce qui n’a pas été du goût du parti de l’Istiqlal qui tablait sur l’annulation de toute la liste et a déjà formulé le souhait d’interjeter appel, souligne le quotidien. Et de rappeler que, lors de la campagne électorale, le parti de la balance avait proféré des menaces laissant entendre que la ville de Fès plongerait dans le chaos au cas où les autorités compétentes n’interviendraient pas pour invalider la liste du ministre du parti de la Justice et du développement dans l’arrondissement de Saïss.
Dans une déclaration au quotidien, l’avocat du PJD, Me Mohamed El Abbadi, a indiqué que le jugement était conforme aux procédures juridiques et à la loi organique n°59.11 régissant les élections, notamment l’article n° 153, et affirmé que le PJD procéderait à l’exécution de la sentence. Et ce même si, a-t-il fait remarquer, la plainte déposée par le parti de l’Istiqlal était confuse et demandait l’annulation des élections du 4 septembre dans l’arrondissement de Saïss.