«Nous avons déposé une requête auprès de la Chambre des représentants pour former cette commission d'enquête afin d'obtenir des réponses exactes à nos interrogations sur cette farine subventionnée. Nous avons des doutes sur la qualité et la distribution de ce produit», a déclaré ce jeudi à le360 le chef du groupe parlementaire du PAM, Mohamed Chororo, estimant que la subvention accordée par l'Etat à cette farine n'a pas été accompagnée de mécanismes efficaces pour encadrer correctement la distribution du produit et qui soupçonne l'existence d'actes de revente illégale de cette denrée de première nécessité.
Le quota annuel de la farine nationale de blé tendre pour les provinces et préfectures s'est élevé à quelque 6,5 millions de quintaux en 2017.
Mohamed Chororo estime également que «les hydrocarbures ont été libéralisés sans qu'il y ait un mécanisme d'accompagnement pour éviter la hausse des prix».