Un film intitulé Three stolen cameras soon (Trois caméras volées) devait participer au 17e Festival international du film de Beyrouth (FIFB), qui s'ouvre ce mercredi 4 octobre. Il devait entrer en lice dans la catégorie du Film documentaire du FIFB, et être projeté en présence d'une poignée de séparatistes arrivés à Beyrouth avec des passeports algériens. Les organisateurs ayant mordu à l'hameçon, ils ont bel et bien programmé ledit documentaire, sans réaliser l'atteinte que le navet commandé par le QG du Polisario à Rabouni, avec la complicité des officiers du renseignement algérien, portait à l'intégrité territoriale du royaume du Maroc.
La ficelle était toutefois grosse, voire grossière, pour passer inaperçue. Le film relevait en effet de la propagande anti-marocaine orchestrée par le tandem Alger-Polisario, et n'avait strictement rien à voir dans une manifestation artistique. Comme son titre l'indique, le navet en question met en scène de présumés "démêlés" de pseudo-"journalistes sahraouis" avec les autorités marocaines dans les provinces sahariennes, prétendant "être contraints de se cacher sur les toits des maisons pour filmer les interventions répressives de la police marocaine contre les manifestations pacifiques se déroulant dans les provinces du Sud"!
Le film, basé sur une forte dose lacrymale et sur le mensonge, était visiblement attentatoire au Maroc présenté comme une "force d'occupation". "Alertées sur le pot aux roses, les autorités libanaises, spécialement les départements de l'Intérieur et des Affaires étrangères, ont établi le caractère insidieusement hostile au Maroc et ont décidé d'interdire ledit film", apprend le360 auprès d'une source fiable.
Les séparatistes infiltrés parmi la délégation algérienne présente à Beyrouth ont essayé en vain de démarcher une nouvelle fois les organisateurs. Les autorités libanaises ont été fermes sur l'interdiction dudit film, renvoyant ainsi dos à dos et le Polisario et son mentor algérien.