La Fédération nationale des associations des parents d’élèves (FNAPEM) a appelé le ministère de l’Education nationale à intervenir immédiatement pour sauver l’année scolaire actuelle. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mardi 13 avril, que le bureau national de la FNAPEM a constaté l’absence de l’évaluation des modèles éducatifs adoptés durant le premier semestre 2020/2021. Une évaluation, ajoute-t-elle, sur laquelle avait parié le département de tutelle pour gérer le reste des étapes de l’année scolaire. Sans oublier, poursuit le même intervenant, que le ministère n’a pas pu activer et actualiser les cadres de référence devant être adoptés particulièrement dans les niveaux certificatifs et diplômants.
La FNAPEM souligne, par ailleurs, l’exaspération des parents d’élèves face aux grèves récurrentes des cadres éducatifs qui contribuent grandement à la perte du temps et des acquis scolaires. La Fédération relève, en outre, l’inégalité des chances entre l’enseignement public et privé en matière d’adoption des modèles d’enseignement. Le communiqué de la FNAPEM relève, ainsi, l’absence d’une vision claire et globale sur la manière avec laquelle le ministère va pouvoir terminer les programmes scolaires (soutien scolaire, prolongement de l’année scolaire ou réduction des programmes).
Le quotidien Al Massae rapporte que la FNAPEM s’inquiète de l’impact négatif que pourrait avoir le boycott des cadres administratifs de plusieurs opérations du système Massar sur les intérêts des élèves et de leurs parents. Du coup, son bureau national appelle à activer et actualiser les cadres de référence, à intervenir immédiatement pour sauver l’année scolaire et à rassurer les parents sur l’avenir de leurs enfants. Le communiqué demande au ministère de tutelle d’élaborer un programme de soutien scolaire et à lui allouer un budget spécial dans ces circonstances exceptionnelles tout en annonçant les dates des examens diplômants.
La FNAPEM se dit prête, en tant que partenaire stratégique, à faire des propositions qui garantiraient les intérêts des élèves. La Fédération se réserve, toutefois, le droit de prendre toutes les mesures appropriées pour défendre le droit à l’apprentissage en général et le soutien, sans faille, à l’école marocaine en particulier, conclut le communiqué de la FNAPEM.